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    Ce blog est comme moi au fond, un livre ouvert cachait aux yeux du monde.
    Je m'y retrouve, je parle, j'écrie, et personne ne me lit.
    Personne ne veut de moi peut-être ?
    Mais quand on dit ça les gens qui sont sensés nous aimer nous hurle que se sont des sottises.
    Alors on fait comme moi, on montre une autre part de soit, un autre blog, plus enjoué, plus coloré. C'est tellement réaliste qu'on finit par y croire et à ne plus y voir.
    Qu'au fond, quoi que l'on fasse, on reste une poupée de chiffon à l'air triste et macabre.
    La jupe noire, les tresses emmêlées et la peau porcelaine.
    On cache les larmes et le sang sous des faux-semblants.
    Parce que, parce que ce n'est pas bien de montrer son mal, on nous reproche d'être humain.
    On nous reproche nos blessures, parce que ce n'est pas joli à voir.
    On sourit, puis on pense, on pense à tout, à ce que l'on est, à ce que l'on va devenir et au monde.
    Alors un cri sans fond éclate de notre cœur qui n'est que notre seule véritable voix.

    Parce que les autres sont sourds et aveugles, on ne parle pas et on ne montre rien.

     

                                                                     Hans Bellmer

     

     


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    Mon coeur tremble de fureur alors que tout me dis que non, non, il n'y a pas de raison.
    Juste quelques indices, détails sans importances qui me mettent hors de moi.
    Je voudrais hurler, pleurer, déchirer pour que ce maudit Corbeau comprènne par miracle comment sécher mes larmes.
    Son rire m'exaspère, ses escuses me transpersent !
    Soupir de douleur, yeux arrachés.
    Pourquoi sont elles là ! Ces harpies faites de lambeaux à la traine putride.
    Elles me regardent et rigolent, de leurs dents pourries. Leurs robes de mariées déchiraient, l'une tachée de sang et l'autre noire à la dentelle bon marché.
    Petit chat roux, je me retrouve dans ce grenier que je n'arrive pas à quitter.
    Je ne peux l'oublier, j'y monte tous les soirs, les yeux brillants au clair de lune.
    Je ne les ai pas connues vivantes mais je vois leurs fantomes partout.
    La nuit, dans mon lit, je les fuis, mais alors que je cherche à ne plus les voirs, elles se montrent encore plus présentes grace à ma peur.
    J'aimerais qu'il s'agisse là du fruit de ma folie, mais il n'en est rien !
    Elles sont là ! Même si je m'arrachais les yeux, même si je perdais là vie, elles seraient là, souriantes, et encore plus présentes !
    Je fuis dans les ailes du Corbeau, douces et chaudes, mais qui me raprochent encore davantage de ses créatures de mes cauchemards.
    La nuit, je sens leurs souffles dans mon coup.




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