• Mes trippes s'étendent

               

     

    Il n'y a plus de raison, plus de sens, que du sang.
    Je regarde tout s'étaler sous mes yeux, c'est moi, mais je n'ai aucun contrôle.
    Ca se vide, dégouline dans son essence la plus mauvaise.
    J'ai envi de vomir mais l'horreur m'en empêche.
    Les larmes montent le long de mes yeux.
    Crier, hurler, être ailleurs.
    Détester le monde, fermer les yeux,
    Ne plus rien voir, ne plus aimer, ne plus pleurer, ne plus penser,
    Coquille vide.
    Le désespoir me touche, la haine et le méprit m'enflamment.
    Pauvres créatures humaines, vous ne valez pas mieux qu'une carcasse,
    Je vous hais, vous avez fait de moi de la nourriture pour les vers.
    Je m'enfonce dans ce sentiment si étrange et si vif comme la lame de la Guillotine
    Je ne peux que déchaîner l'ouragan dans mon monde imaginaire, détruire ma vie
    Me détruire
    Et regretter.
    Pleurer, par tout le mal que j'ai fait.
    Mais même si je sais que j'aurais put tout empêcher, ma colère reste inscrire sur mon cœur et mon visage.
    Alors je suis seule, mes souvenirs en lambeaux
    Résultat de ma colère intempérée
    Et je pleure, pleure pleure.
    Personne pour me réconforter, juste pour me poignarder un peu plus.
    Le Corbeau mange ma viande sans savoir qu'il me tut.
    Et moi, je meurs.



  • Commentaires

    1
    Djo
    Vendredi 15 Février 2008 à 01:47
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