• " Tu n'es plus celui que j'ai aimé, ou en fait si, tu es resté exactement le même. "

    Ce garçon que j'ai tant aimé, il n'a pas changé, il est resté celui que j'ai connu, exactement le même...

    Comme si le temps c'était arrêté et que rien n'avait changé. Les années ont passées, et malgré ça, je le reconnais, il me semble tout connaître de lui.

    Je pensais me retrouver face à un étranger. A quelqu'un d'autre, à un autre.

    Mais non, non. Toujours la même innocence. Toujours les mêmes valeurs pour se rassurer.

    Je l'ai aimé, comme une damnée. J'aurais tout donné, j'aurais tué.

    J'ai tant pleurer, qu'aujourd'hui, rien ne fait couler mes larmes. L'océan en moi, il me l'a volé, il m'a desséché.

    Je pensais pouvoir aimer à nouveau, car tout n'est qu'idéalisé, mourir d'amour, c'est de la stupidité.

    Quand le rêve devient cauchemar, il faut revenir dans la réalité.

    Mes rêves sont enfouis, et j'y crois sans y croire, comme un esprit est mort sans être mort.

    J'écoutais sa voix en boucle, avec un cri dans la gorge qui ne sortait pas. Le regard dans le vide.

    Pour moi il reviendrait, je m'imaginais tout lui pardonner.

    Maintenant, il n'a pas changé, et je ne ressens pas grand chose.

    Ca n'a plus vraiment d'importance.

    Comment quelque chose d'aussi important hier, me laisse froide aujourd'hui ?

    Je dis que mon amour est éternel, que jusqu'à ma mort notre amour restera mon idéal.

    Mais je sais, que même si je lui parle, il ne m'intéresse que peu, je regarde ma montre.

    Je parle à un étranger que je connais entièrement.

    Je ne retrouve plus ce sentiment qui m'a brûlé tant d'années.

    Je n'espérais qu'une chose, qu'il revienne vers moi, et à présent, cela n'a que peut d'importance.

    Et j'ai envi de pleurer, de crier, de faire quelque chose, de m'écrouler.

    Mais non... non.... Il est trop tard, tout ça, c'est passé.

    Aujourd'hui, je ne ressens plus rien.

    Plus rien...


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  • Et si je m'enfuyais avec lui ?
    Laissant père, mère, famille.
    Laissant étude, responsabilité, devoir.
    Mettant de coté ma sincérité, mon honnêteté et ma tendresse.
    Si je prenais un sac à dos, une couverture, jeans, pull et montre.
    Je prendrais la main de cet inconnu de mon enfance pour sauter dans le vide.
    Nous vivrons et dormirons selon la bonté de l'humanité.
    Pour aller en Italie, en allant de ses dentelles au bout de sa botte, parcourant paysage turquoises et orangés, grandiose et chaleureux.
    La tête vers les nuages où le paradis s'étale en peinture.
    L'amour d'une femme pour l'homme-enfant qu'elle tient dans ses bras.
    Les courtisanes et l'art qui se promènent sur les flots.
    La route de la soie nous ouvrira ses merveilles.
    Puis nous arriverons sur les chemins de Katmandou. Où la pauvreté riche s'étalera à nos pieds.
    Couleurs des épices et odeurs parfumées.
    Tissus, réincarnations des ailes de papillons.
    Taoïsme, paix intérieure et paix extérieure, dessinaient par les calligraphies.
    Equilibre parfait ou le vent fait danser.
    Lignes courbes qui se voient au delà du regard humain.
    Pays Slaves et froids, aux paysages glacés.
    Châteaux de bonbons colorés et de contes de fée.
    Princesses aux destins fabuleux.
    Île britannique, origine de la légende Arthurienne.
    Highlands, terre de magie et de mythe.
    Paysages de beautés et de puretés. Perfection.
    Océan bleu, beauté vengeresse, voleur de l'Atlantide. source de notre vie.
    Plaines immenses et rochers gigantesques.
    Terres de la nature et de la simplicité. Terre des Indiens.
    Terre des Mayas, montagnes qui touchent le ciel, et des tissus de couleurs.
    Cascades larmes des dieux.
    Voyage. Voyage.
    Fuite.
    Être avec toi pour vivre ce que l'on ne vivra jamais que dans nos songes.
    Partir là bas, loin de la ville grisâtre.
    Rencontrer des gens, découvrir des cultures.
    Chaque régions est un nouveau monde, où seuls les humains se ressemblent de loin.
    Ou rien n'est plus pareil. Loin de ce que nous connaissons dans notre bulle.
    Loin. Loin.
    Pas seulement un chemin, pas seulement une distance.
    Tout le monde occidental disparaît sous le nombre.
    C'est bien vrai, après tout, nous ne sommes qu'un grain de poussière.... Un petit électron.
    Libre ?



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  • J'avais oublié ce que ça fait.
    J'avais oublié ce parfum qui nous enivre et nous fait perdre la tête.
    J'avais oublié cette inquiétude et cet aveuglement qui nous oppresse.
    J'avais oublié les mots doux que l'on cherche puis que l'on refuse par peur de se tromper.
    Tout ces moments partagés et séparés.
    Je ne sais que croire mais veut croire.
    La confiance m'attire autant qu'elle me fait peur.
    Je ne sais plus faire la différence entre paranoïa et raison.
    Je ne sais comment me comporter, me tenir. Je veux être moi même mais ne sais plus ce que cela veut dire.
    Je réfléchie, mais ne le devrait pas.
    J'oublie tout, mais ne le devrait pas.
    Je je je je je je je je je....
    Et nous ?
    Nous ?
    Existe t'il au delà du simple terme ?
    Une histoire, des idées, des souvenirs, des émotions, des anecdotes, des sentiments....
    Il n'y a rien à comprendre, mais je cherche à comprendre.
    J'aimerais tellement te comprendre.
    Passer au delà de notre passer et recommencer avec ce que nous sommes sans les autres.
    Mais sans les autres nous ne sommes plus rien ni l'un ni l'autre.
    Ha !
    Labyrinthe !
    Arrête de pousser, de grandir, de t'épanouir, de perdre ma balance de l'équilibre dans tes ronces.
    Je ne veux plus penser ! Seulement aimer !
    Comme l'on aime pour la première fois... encore une fois.



                      

    Un dessin inédit de Moebius réalisé en phototypie

    " Une femme, qui pourrait être Ariane du mythe du Labyrinthe, tient la célèbre fleur de pissenlit du Petit Larousse (dictionnaire) en guise de fil.
    Elle fait face au Minotaure qui est plongé profondément dans le labyrinthe des mots. Les coeurs qui s'envolent sous le souffle léger d'Ariane semblent vouloir dire que l'amour est le seul guide pour s'orienter dans ce labyrinthe crée par l'intellect.
    Thésée, l'amoureux, assis sagement à côté du Minotaure, attend d'être touché par la connaissance qui lui permettra de retrouver le chemin du coeur de l'aimée."
    Source: http://www.afjv.com/press0611/061128_dictionnaire_petit_larousse_multimedia.htm


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  • Il semblerait que je suis amoureuse. Voilà plus d'un an que je me morfondais dans l'ombre du labyrinthe de mon premier amour . Confortée dans l'idée que j'étais bien plus riche dans mon amour que lui l'était dans son indifférence. Idylle de l'époque, épopée romanesque, beauté de mes contes d'enfances, je refusais que la fin soit si triste. Alors j'ai vécu heureuse, persuadée inconsciemment qu'il y en aurait réellement qu'un. Fidèle en amour, fidèle en mes rêves d'enfants. Pas suffisamment naïve pour ne plus exister par moi même, suffisamment fragile pour protéger mes sentiments.
    Suis je amoureuse aujourd'hui ? différemment ? pour une autre personne ? Qu'est ce que l'amour à présent ? Cela m'était apparu comme une évidence à l'époque. Premier garçon où les nuits se transformaient en années de philosophie, de jeux érotiques, de rires inépuisables, de regards complices, de sourires sucrés. L'amour tel qu'on le voit dans les livres et les films. Je vivais mon propre roman, proche de mon enfance perdue dans les pages colorés et sombres de la bibliothèque passée et présente, témoignage de chaque époque et de chaque idée.
    L'amour; phénomène hormonal ? désir animal de reproduction ? ou bien plus ? Ce petit " bien plus " nous laisse à rêver, à imaginer, à vouloir y croire. Et ce désir de rêver ? qu'est ce que c'est ?
    En fond sonore, j'écoute la musique dansante de La Belle et la Bête, conte de l'enfance.... vieux comme un refrain.
    L'amour n'a rien d'exceptionnel, et pourtant, il reste rare. Il apporte de nombreuses complications, pourtant on l'espère à chaque tournant. Il est dangereux, et pourtant, je ne peux m'empêcher de vouloir lui offrir ma confiance la plus innocente.
    Je ne sais plus ce que veut dire aimer, mais je veux l'apprendre à nouveau. Je veux l'apprendre différemment. Me détachant des mots inutiles.
    Sentiment d'être jeune, belle, et amoureuse.
    La vie devient tout de suite plus éclatante. Mais quel est ce mystère ?!


     

                                                           Manara


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  • Je ne comprends plus, je me sens complètement éjectée de ma vie. Plus rien n'a de sens, la musique brûle mes oreilles, intensifiant ce besoin, cette envi.
    Envi de partir, de partir loin. Là ou n'y a personne, là ou les gens, leur amour et mon amour ne peuvent plus faire mal. Je ne veux plus de blessure. Aller là ou je peux les oublier, là ou je peux m'oublier. Chimère ! Chimène... mon double ? Nous aimons le Cid mais nous le rejetons...
    Soirée à attendre un message qui ne viendra jamais, tel un cercle qui se répète éternellement, dans ma vie, dans celle des filles, dans celles de tout le monde. Un simple mot pourrait faire plaisir, mais le silence. Chut. Juste l'écho de la nuit.
    Couleur de la douceur espagnole puis vieux film angoissant en noir et blanc. Un peu de Jazz, mais pas comme je l'aime, il manque l'âme. Impression, sentiment personnel. Sourire, angoisse, envi de danser, envi de crier.
    Douceur chaude au parfum de pêche sur ma peau, chevelure sauvage, sourire à mon reflet. Ce soir je me trouve jolie.
    Caresse féline.
    Soupir sur le besoin destructeur de l'homme, l'araignée n'y est pour rien si elle dégoûte. Elle essaye de survivre comme tout le monde, culpabilité...
    Vieux souvenirs et futur qui s'annonce, face à ma vie, face à ce nouveau tournant et ses nouvelles épreuves, je n'ai qu'une envi, faire l'autruche ou fuir. Je n'ai aucun courage. La force a déserté.
    Envi de prendre la route, ne plus avoir d'attache, envi de me confondre à la nuit, envi de disparaître dans une ruelle inconnue.
    Tout n'est que confusion.
    Quelques larmes du ciel sur la joue, que m'apporte le vent. Papillon sanglant dans sa chute.
    L'animal est un chasseur, l'homme un destructeur...


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